Extraordinaire, alors que Monsieur Nicolas Sarkozy se félicite déjà de sauver des emplois en France et de relancer la consommation par une prime "à la casse", il s'avère qu'en faite cette prime contribue à la destruction d'emploi en France.
En effet un internaute a pris le temps d'analyser les productions des usines françaises, pour constater qu'en France, Renaut et PSA ne produisent que les moyennes et hautes gamme qui ne fonctionnent pas en matière de vente.
La prime à la casse favorisant l'achat de petit véhicule moins polluant, les mêmes véhicules qui sont construits dans des usines se trouvant en pays low cost, provoquent donc une baisse des ventes de la production locale et donc des suppressions d'emploi sur le territoire national.
Bien évidemment la délocalisation ayant été favorisée depuis de nombreuses années, l'interdire maintenant est quasiment inutile puisque les délocalisations ont déjà été opérées.
Il faudrait une limitation plus restrictives des importations afin de fonctionner en protectionnisme et obliger à re-développer la production locale, ce qu'Obama souhaite faire aux US.
Certes les sacrifices de bonus ou les obligations de contre-partie pour obtenir l'aide financière de l'état semblent penser que l'on bride le capitalisme et qu'une politique plus sociale va peut être revenir, malheureusement cela reste de la poudre aux yeux, puisque la production locale n'est pas en cause, ce sont les choix stratégiques de délocalisations qui sont en cause.
Difficile de dire que l'ouvrier français est responsable puisque toyota à Valencienne (yaris) ou encore Daimler-Benz à Hambach (Smart), montrent bien le savoir faire ainsi que la possibilité de produire de petit véhicule en France. Il faut dire aussi que nous sommes 5 eme rang mondiale du rapport (productivité et savoir faire/coût).
Forcément l'air du temps n'étant plus au modèle polluant et non-économique, il aurait donc fallu ré-adapter les chaînes de montage pour permettre à ces usines de perdurer dans le temps.
Mais est ce là l'objectif, depuis la fermeture de l'usine de Ryton, beaucoup attendent de savoir quelle usine française sera sacrifiée, quelle région va devoir être mise au pied du mur.
Le plus étonnant, c'est que l'on connait la solution, on ne souhaite pas s'en servir et c'est encore le salarié qui va financer son entreprise pour espérer garder son emploi pendant une poignée de mois.
Il faut dire aussi que des présidents de droite ne pouvaient que faire une politique de droite. Mais il est évident que l'ensemble de la classe politique cherche à défendre plutôt des intérêts propres alors que normalement ils sont là pour les intérêts du peuple. Il faudra de toute évidence se décider à remettre en cause le système si l'on veut voir le bout du tunnel.
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